mit (März 1891)
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Informationen
Personen
- Interviewer: Gaston Routier (1868 - 1920) - 23 Jahre. Le XIXe siècle
- Interviewter: Anton von Werner (Di, 09.05.1843 - Mo, 04.01.1915) - 47 Jahre. Verein Berliner Künstler
Typ
Interview
Datum
Kategorie
Dienstlich Kunstverein
Medium
Gedruckt
Schlagwort
Abendgesellschaft (Soirée)- Ausstellung
Berlin
Bouguereau, William Adolphe (* 1825 - † 1905)
Boulanger, Georges (* 1837 - † 1891)- Chayne (Kunstsachverständiger Paris)
Constans, Ernest (* 1833 - † 1913)
Déroulède, Paul (* 1846 - † 1914)
Detaille, Édouard (* 1848 - † 1912)
Diplomatie
Herbette, Jules (* 1839 - † 1901)- Interview
- Kehlkopfentzündung (Laryngitis)
- Krankheit
Le XIXe siècle
Münster, Georg Herbert zu (* 1820 - † 1902)
Regnault, Henri (Maler) (* 1843 - † 1871)- Richtigstellung
- Verhandlung
Victoria von Großbritannien und Irland (Kaiserin Friedrich) (* 1840 - † 1901)
Werner, Anton Alexander von (* 1843 - † 1915)
Wilhelm II. (Deutsches Reich) (* 1859 - † 1941)
Zusammenfassung
Ein Interview mit dem Redakteur Gaston Routier der französischen Zeitung Le XIXe siècle über die Wellen schlagende Einladung französischer Künstler zur Berliner Internationalen Ausstellung
Anmerkung
Anfang März
Sprache
Französisch
Vollständigkeit
Vollständig
Abschrift
Vous me voyez absolument ahuri, me
dit M. de Werner; jamais je ne me serais at-
tendu à un dénouement pareil. Comme
vous le savez,c'est l'empereur qui m'a char-
gé d'organiser l'Exposition internationale
des beaux-arts. C'est la première exposi-
tion de ce genre que nous tentons à Berlin,
car je ne veux pas parler de l'Exposition du
cinquantenaire de la création de l'Académie
que nous fîmes en 1886 : elle fut incom-
plète.
Nous étions tous déjà heureux à Berlin
de voir les artistes français exposer chez
nous leurs chefs-d'œuvre. Moi tout le pre-
mier, je ne rêvais pas d'exposition des
beaux-arts à Berlin sans que les artistes
français fussent priés de venir y repré-
senter leur pays et y faire triompher leur
talent universellement apprécié. En fait
d'art et de peinture, la France est le pre-
mier pays du monde, c'est donc à lui que
nous nous sommes adressés d'abord, ce
sont ses artistes que nous avons invités les
premiers.
Je connais, moi, tous vos grands maî-
tres français; je les aime et je les admire.
Déjà je croyais pouvoir compter sur leur
concours à presque tous. Detaille, Bougue-
reau, toutes les autres sommités avaient
accepté. Nous étions tous charmés; notre
satisfaction a été de courte durée.
Voyez-vous, pour bien comprendre
cette question, il faut en faire un peu l'his-
torique. On accuse, à Paris, M. Herbette de
tout ce qui est arrivé; on l'en rend respon-
sable. M. Herbette a agi comme un diplo-
mate ptein de tact, avec la plus exquise
courtoisie en même temps que la plus gran-
de réserve.
Tout d'abord, je vous dirai « que je n'ai
jamais demandé à M. Herbette que le
gouvernement français participât offi-
ciellement à l'exposition ». Ce sont deux
de vos maîtres, MM. Detaille et Bouguereau,
qui m'ont écrit les lettres que voici et dans
lesquelles ils me disent de demander à M.
Herbette de prier le gouvernement français
de déclarer qu'il verrait avec.plaisir les
peintres français venir à Berlin. Répondant
au désir de ces deux maîtres, j'écrivis alors
à M. Herbette une lettre dont j'ai là la co-
pie, où je le priais de demander à son gou-
vernement, « sans s'engager en quoi que ce
soit dans la voie diplomatique, de don-
ner son approbation officieuse à la partici-
pation des peintres français à l'exposition
de Berlin.
M. Herbette doit avoir communiqué de
suite ma demande à Paris, car il me répon-
dit par une lettre où il me disait que, en
réponse à la lettre que je lui avais adres-
sée personnellement, il était heureux de
pouvoir me dire que le gouvernement de
la République française, sans vouloir offi-
ciellement patronner la participation des
peintres français à notre exposition, ver-
rait toutefois avec plaisir vos artistes venir
à Berlin et y faire admirer leurs chefs-
d'œuvre.
J'avais écrit de même à M. de Munster,
notre ambassadeur à Paris, lui demandant
un conseil pour savoir comment il fallait
que j'organise le comité français, si je de-
vais instituer un comité ou faire des dé-
marches personnelles auprès de vos grands
artistes, enfin pour savoir ce qu'il fallait
faire. Après plusieurs échanges de lettres
peu concluantes, je décidai de nommer à
Paris un agent commissionnaire chargé de
nous expédier les œuvres de vos artistes:
c'est M. Chayne, qui a été déjà agent des
expositions de Munich et de Stuttgart. Je
serais allé moi-même à Paris, mais j'étais
malade, et ma présence était d'ailleurs ab-
solument indispensable ici pour tout orga-
niser, et je vous assure que ce n'est pas
commode d'organiser une exposition.
M. de Munster avait vu quelques pein-
tres ; les adhésions de vos artistes étaient
nombreuses ; tout marchait bien. Sur ces
entrefaites, m'arrive la nouvelle du voyage
de l'impératrice à Paris, voyage sur lequel
je n'avais pas été consulté. On m'avait bien
dit, le 24 janvier, que l'impératrice de-
vait se rendre en Angleterre, mais on n'a-
vait jamais soufflé mot du voyage à Paris.
A cette nouvelle, j'écrivis à notre ambas-
sade à Paris. On me répondit : « Nous som-
» mes enchantés; l'impératrice est admi-
» rablement reçue partout ; les adhésions
» arrivent chaque jour plus nombreuses ;
» il faudra installer une troisième salle
» pour les peintres français. » J'étais moi-
même très content.
Déjà, dans un dîner à l'ambassade de
France, l'empereur s'était entretenu avec
M. Herbette et moi ; il était très satisfait de
voir vos artistes exposer chez nous et, avec
sa rondeur habituelle, il avait même dit :
« Le maitre Detaille est un peintre qui me
plaît; il a beaucoup de talent. Je voudrais
bien le voir et faire sa connaissance. » Il
avait été convenu que M. Herbette invite-
rait (ce qu'il a fait d'ailleurs) M. Detaille à
dîner chez lui. Detaille devait donc venir
dans quelques jours, et je vous laisse à
penser s'il aurait été bien reçu.
Enfin tout était prêt, tout semblait par-
faitement réussir, lorsque cette maladroite
équipée de M. Déroulède est venue tout trou-
bler. Pour moi, je ne comprends pas en-
core, je ne comprendrai jamais pourquoi
le gouvernement français n'a pas empêché
cette réunion, tout au moins inutile, où les
boulangistes ont essayé de ressusciter leur
parti. Ce coup monté, coïncidant avec la
venue de Boulanger à Bruxelles, était di-
rigé contre vos hommes d'Etat. et M. Cons-
tans, qui est un homme énergique, aurait
dû voir la manœuvre et la prévenir.
Il faut être fou, en effet, pour, trois
jours après l'arrivée de l'impératrice, se
scandaliser des démarches courtoises qu'elle
a faites auprès de vos peintres. Notez bien
que je n'approuve pas le voyage de l'impé-
ratrice; je l'aurais certainement décon-
seillé si j'avais été prévenu. Mais, cette ré-
serve faite, je dois ajouter que l'impéra-
trice Frédéric est coutumière du fait : elle
aime beaucoup les arts, elle se plait à aller
voir les artistes à Dusseldorf, à Munich ;
elle est allée très souvent à Paris,incognito.
« Elle descendait à l'hôtel Windsor et
rendait visite à vos maîtres ; personne ne
s'en dou:ait. Je suis d'avis qu'elle aurait dû
faire de même cette fois et ne pas descen-
dre à l'ambassade. De cette façon, elle n'au-
rait pas donné aux boulangistes l'occasion
de manifestations inopportunes.
Mais, maintenant, je m'étonne, moi
peintre, que les maîtres français se soient
si facilement laissé effrayer par les criail-
leries de quelques forcenés ; en Allemagne,
on va croire maintenant que c'est Dérou-
lède et sa faction qui gouvernent la France.
C'est bien déplorable.
Mettons la politique de côté, je ne suis
pas un homme d'Etat, je suis un artiste. Eh
bien, au point de vue de l'art, je vous de-
mande un peu pourquoi les Français ne
seraient pas venus fraterniser avec nous
sur ce champ si noble. Mais, moi, j'aime les
peintres français, je les admire. Henri Re-
gnault, ce grand artiste tué par une balle
prussienne, était mon ami ; j'avais été
a Rome avec lui, et si j'avais été à
Paris au moment de cette question de la
couronne de son monument, question qui
a servi de tremplin à Déroulède, je vous
garantis que j'aurais été immédiatement
porter une couronne au monument du
grand artiste dont nous déplorons tous la
mort. La perte qu'a faite la France en la
personne de Regnault,les artistes allemands
la partagent, et si on avait bien conseillé
l'impératrice Frédéric, on lui aurait fait
porter une couronne à ce noble artiste. Et
1 impératrice l'aurait fait avec joie, je puis
vous l'assurer.
Nos peintres restent invités
Pour le moment, tout est arrêté ; mais
je n'ai pas reçu beaucoup de refus offi-
ciels; rien qu'une dépêche de Détaillé.
J'aime à espérer encore que nous verrons
quelques-uns de vos maîtres à Berlin, que
nous pourrons les recevoir à bras ouverts,
leur témoigner notre sympathie. J'ai re-
commandé au secrétaire de l'ambassade
d'Allemagne à Paris de conserver M. Chayne
dans ses fonctions ; je considère toujours
la France et les artistes français comme in-
vités à notre exposition. Je suis sûr que
quand ce fâcheux malentendu, qui a été
soulevé par l'affaire Déroulède, sera expli-
qué, il n'y aura plus d'objection pour eux
à participer à une exposition artistique, où
l'art seul est en cause, où tous les artistes
sont frères et où la France doit briller à
son rang, c'est-à-dire au premier.
Übersetzung
Sie sehen mich völlig fassungslos, nie hätte ich mit einem derartigen Ausgang gerechnet. Wie Sie wissen, hat mich der Kaiser mit der Organisation der internationalen Kunstausstellung beauftragt. Es ist die erste Ausstellung dieser Art, die wir in Berlin versuchen, denn ich spreche nicht von der Ausstellung zum fünfzigjährigen Bestehen der Akademie, die wir 1886 veranstalteten: sie war unvollständig.
Wir waren alle in Berlin glücklich über den Gedanken, die französischen Künstler bei uns ihre Meisterwerke ausstellen zu sehen. Ich vor allem konnte mir keine Kunstausstellung in Berlin vorstellen, ohne dass die französischen Künstler eingeladen würden, ihr Land zu vertreten und ihr weltweit geschätztes Talent zu zeigen. In Sachen Kunst und Malerei ist Frankreich das führende Land der Welt, daher wandten wir uns zunächst an dieses Land und luden seine Künstler als erste ein.
Ich kenne alle Ihre großen französischen Meister; ich liebe und bewundere sie. Ich glaubte bereits, auf die Mitwirkung beinahe aller zählen zu können. Detaille, Bouguereau, all die anderen Größen hatten zugesagt. Wir waren alle begeistert; unsere Freude war von kurzer Dauer.
Sehen Sie, um diese Angelegenheit zu verstehen, muss man etwas auf ihre Geschichte eingehen. In Paris macht man Herrn Herbette für alles verantwortlich, was geschehen ist. Man schiebt ihm die Schuld zu. Herr Herbette hat sich jedoch wie ein Diplomat mit viel Takt, mit größter Höflichkeit und zugleich größter Zurückhaltung verhalten.
Zunächst einmal will ich Ihnen sagen, dass ich nie Herrn Herbette darum bat, dass die französische Regierung offiziell an der Ausstellung teilnimmt. Es waren zwei Ihrer Meister, Herren Detaille und Bouguereau, die mir diese Briefe schrieben — hier sind sie —, in denen sie mich baten, Herrn Herbette zu ersuchen, die französische Regierung zu bitten, zu erklären, dass sie es mit Freude sähe, wenn französische Maler nach Berlin kämen. Um dem Wunsch dieser beiden Meister nachzukommen, schrieb ich dann Herrn Herbette einen Brief, dessen Kopie ich hier habe, in dem ich ihn bat, seine Regierung zu bitten, ohne sich in irgendeiner Weise diplomatisch zu verpflichten, ihre inoffizielle Zustimmung zur Teilnahme französischer Maler an der Berliner Ausstellung zu geben.
Herr Herbette hat mein Gesuch wohl sofort nach Paris weitergeleitet, denn er antwortete mir mit einem Brief, in dem er sagte, dass er mir auf meinen persönlichen Brief hin erfreut mitteilen könne, dass die Regierung der Französischen Republik, ohne die Teilnahme der französischen Maler offiziell unterstützen zu wollen, dennoch mit Freude sähe, wenn Ihre Künstler nach Berlin kämen und dort ihre Meisterwerke zeigten.
Ebenso hatte ich an Herrn von Münster, unseren Botschafter in Paris, geschrieben und ihn um Rat gebeten, wie ich das französische Komitee organisieren solle — ob ich ein Komitee einsetzen oder persönliche Schritte bei Ihren großen Künstlern unternehmen solle, kurz: was zu tun sei. Nach mehreren wenig ergiebigen Briefwechseln entschloss ich mich, in Paris einen Kommissionsagenten zu ernennen, der mit dem Versand der Werke Ihrer Künstler betraut sein sollte: Herr Chayne, der schon Agent bei den Ausstellungen in München und Stuttgart war. Ich wäre selbst nach Paris gereist, war aber krank, und meine Anwesenheit war hier absolut notwendig für die gesamte Organisation – und ich versichere Ihnen, eine Ausstellung zu organisieren ist kein leichtes Unterfangen.
Herr von Münster hatte einige Maler getroffen; die Zusagen Ihrer Künstler waren zahlreich; alles verlief gut. Da traf mich die Nachricht von der Reise der Kaiserin nach Paris, über die ich nicht informiert worden war. Man hatte mir am 24. Januar wohl gesagt, dass die Kaiserin nach England reisen würde, aber nie wurde ein Wort über eine Reise nach Paris verloren. Nach dieser Nachricht schrieb ich an unsere Botschaft in Paris. Man antwortete mir: ‚Wir sind entzückt; die Kaiserin wird überall ausgezeichnet empfangen; die Zusagen häufen sich von Tag zu Tag; wir müssen einen dritten Saal für die französischen Maler einrichten.‘ Ich selbst war sehr zufrieden.
Bereits bei einem Abendessen in der französischen Botschaft hatte der Kaiser mit Herrn Herbette und mir über das Thema gesprochen; er war sehr erfreut darüber, dass Ihre Künstler bei uns ausstellen würden, und in seiner gewohnten Offenheit sagte er sogar: ‚Der Meister Detaille ist ein Maler, der mir gefällt; er hat viel Talent. Ich würde ihn gerne sehen und kennenlernen.‘ Es wurde vereinbart, dass Herr Herbette — was er auch tat — Herrn Detaille zu einem Abendessen bei sich einladen würde. Detaille sollte also in wenigen Tagen kommen, und Sie können sich denken, wie herzlich er empfangen worden wäre.
Kurzum, alles war bereit, alles schien perfekt zu laufen, als dieser ungeschickte Zwischenfall um Herrn Déroulède alles durcheinanderbrachte. Für mich ist es unverständlich, ich werde nie verstehen, warum die französische Regierung dieses Treffen nicht verhindert hat, zumindest ein überflüssiges Treffen, bei dem die Boulangisten versuchten, ihre Partei wiederzubeleben. Dieser inszenierte Vorfall, zusammenfallend mit Boulangers Ankunft in Brüssel, richtete sich gegen Ihre Staatsmänner. Und Herr Constans, der ein energischer Mann ist, hätte die Intrige durchschauen und ihr zuvorkommen müssen.
Man muss wirklich verrückt sein, sich drei Tage nach der Ankunft der Kaiserin über ihre höflichen Besuche bei Ihren Malern zu empören. Beachten Sie, dass ich die Reise der Kaiserin nicht gutheiße; ich hätte sie ihr sicherlich abgeraten, wäre ich informiert gewesen. Aber, dies gesagt, muss ich hinzufügen, dass Kaiserin Friedrich diesbezüglich keine Unbekannte ist: sie liebt die Künste sehr, sie besucht gern Künstler in Düsseldorf, in München; sie ist sehr oft inkognito nach Paris gereist.
Sie stieg im Hotel Windsor ab und besuchte Ihre Meister; niemand ahnte etwas. Meiner Ansicht nach hätte sie es auch diesmal so machen sollen und nicht in der Botschaft absteigen dürfen. Auf diese Weise hätte sie den Boulangisten keine Gelegenheit zu unpassenden Kundgebungen gegeben.
Aber nun wundert es mich als Maler, dass sich die französischen Meister so leicht von den Schreien einiger Fanatiker einschüchtern ließen; in Deutschland wird man jetzt glauben, dass Déroulède und seine Fraktion Frankreich regieren. Das ist wirklich bedauerlich.
Lassen wir die Politik beiseite, ich bin kein Staatsmann, ich bin ein Künstler. Und aus künstlerischer Sicht frage ich Sie: Warum sollten die Franzosen nicht mit uns auf diesem edlen Feld der Kunst zusammenkommen? Ich liebe die französischen Maler, ich bewundere sie. Henri Regnault, dieser große Künstler, der von einer preußischen Kugel getötet wurde, war mein Freund; ich war mit ihm in Rom, und wenn ich zum Zeitpunkt dieser Kranzfrage an seinem Denkmal in Paris gewesen wäre – eine Frage, die Déroulède als Sprungbrett nutzte –, ich versichere Ihnen, ich hätte sofort einen Kranz an das Denkmal dieses großen Künstlers gelegt, dessen Tod wir alle betrauern. Der Verlust, den Frankreich durch Regnault erlitt, wird auch von den deutschen Künstlern empfunden, und wenn man Kaiserin Friedrich gut beraten hätte, hätte man sie veranlasst, dem edlen Künstler einen Kranz zu bringen. Und ich versichere Ihnen: Die Kaiserin hätte es mit Freude getan.
Im Moment ist alles auf Eis gelegt; aber ich habe nicht viele offizielle Absagen erhalten; nur ein Telegramm von Detaille. Ich hoffe weiterhin, dass wir einige Ihrer Meister in Berlin sehen werden, dass wir sie mit offenen Armen empfangen, ihnen unsere Sympathie zeigen können. Ich habe dem Sekretär der deutschen Botschaft in Paris empfohlen, Herrn Chayne in seinem Amt zu belassen; ich betrachte Frankreich und die französischen Künstler weiterhin als eingeladen zu unserer Ausstellung. Ich bin sicher, dass, sobald dieses bedauerliche Missverständnis, das durch die Affäre Déroulède entstanden ist, aufgeklärt ist, es keine Einwände mehr für ihre Teilnahme an einer reinen Kunstausstellung geben wird, wo nur die Kunst zählt, wo alle Künstler Brüder sind und wo Frankreich an seinem ihm gebührenden Platz glänzen muss — nämlich an erster Stelle.
Zum Brief/Text
Ausführliche Beschreibung mit Daten:
- 🔗 Routier, Gaston Chez M. de Werner in 🔗Portalis, Édouard (Red.) (So, 08.03.1891) Le XIXe siècle. Journal Republicain. Jg. 21. Paris: Le XIXe siècle, S. 1🔗Externe Seite ⬈
Kurze Beschreibung:
- 🔗 M. de Werner et les peintres français in 🔗Patinot, Georges (Red.) (So, 08.03.1891) Journal des débats. Politiques et littéraires. Jg. 103. Paris: Journal des débats, S. 2-3🔗Externe Seite ⬈
Ereignisse
Von Dezember 1890 bis April 1891: Diplomatische Krise wegen der geplanten Teilnahme französischer Künstler an der Berliner Ausstellung
März 1891: Ein Interview mit dem Redakteur Gaston Routier der französischen Zeitung Le XIXe siècle
Do, 12.02.1891: Großes Abendessen beim französischen Botschafter Herbette in Berlin
Anlage
07.06.2025
Letzte Änderung
19.06.2025